mercredi 20 octobre 2010

crépuscule

Ceci est un catalogue de couchers de soleil. Rincez-vous l'oeil, c'est offert par la maison...
Le soleil se couche entre 17h30 et 18h30 toute l'année. Autant vous dire que j'ai dû me faire violence pour ne pas prendre des photos tous les soirs !!! Pas d'autres commentaires, ce qui suit est juste pour le plaisir des yeux...























dimanche 17 octobre 2010

Le bédouin pouponne

Puisque, dans l'idée développer sur papier les clichés de cette année 2008-2009,  je trie des milliards de photos, certaines ratées, certaines sans intérêt, je ressuscite le blog qui vit ses derniers instants...Il me restait pourtant encore des choses amusantes à vous raconter, des histoires fabuleuses à partager avec vous, des photos qui évoquent tant pour nous...
Mais il faut que la page se tourne, vraiment ! Notre vie est redevenue très banale, avec cet épisode extraordinaire de quelques mois en famille, comme un grain de beauté sur notre vie. 


Al Areesh Camp, dans le désert des Wahibas. Le camp appartient à une fratrie d'origine bédouine. Ils perpétuent la tradition, assaisonnée à la sauce moderne: ils se relaient pour dormir au camp, et rentrent leur travail fini dans leur maison qu'on imagine moderne et dotée de la clim...
Cet homme attachant avait passé une partie de la fin d'après-midi avec notre petit dernier qui l'avait gratifié de quelques régurgitations lactées. Sa dishdacha était blanche, لحمد لل
(pour plus d'explications sur les serpentins, rendez-vous sur cette page )


Il nous reste de beaux souvenirs, édulcorés au fil du temps, quelques anecdotes partagées encore une fois, la larme à l'oeil, autour d'un dîner avec des amis venus nous voir dans ce là-bas si dépaysant.


Si je devais écrire un dernier message, je crois qu'il parlerait des petites et grosses choses à rapporter dans ses valises lorsqu'on part là-bas.


Au rythme où vont les choses, je vous promets le message pour...disons 2034 ? Ca vous va ???
En attendant, si quelqu'un a un bon plan, ou une idée relativement abordable pour imprimer mon blog, en faire comme un bouquin, je suis preneuse. Mes recherches rapides ont été jusque là désastreuses en matière de budget...

lundi 28 juin 2010

Ah tu sortiras biquette, biquette !

Il y a deux ans, dîner familial à Paris, enfants excités par la fin de l'année...
"Les enfants, comme vous devez vous en douter, on va déménager"
"Ben oui, on a eu encore un bébé, on voudrait bien chacun sa chambre..."
"Loupé, pour le moment, on n'a pas encore de maison, mais vous serez encore deux par chambre. Ce qui va changer, c'est qu'on prendra l'avion pour rejoindre notre nouvelle maison. On part au pays des chameaux"

Sultanat d'Oman. Personne ne connaît. Quand on parle de "Péninsule Arabique", c'est déjà plus clair. Quand on fini par lâcher "un pays voisin des Emirats, Dubaï, Abu Dhabi", là, l'oeil de votre interlocuteur s'éclaire...


Mais en fait, des chameaux, il y en a, quelques uns, certes. (à une bosse, donc des dromadaires, mais dire "chameau", c'est tout de même beaucoup plus mytho...puis c'est de la même famille, alors...)



En fait, on est partis au pays des chèvres.

Partout. Dans chaque village. Même dans les coins les plus reculés. Partout.


Pas sauvages, pas non plus très gardées. Mais elles ont toutes un propriétaire, qui saurait vous retrouver s'il vous arrivait pas mégarde d'en écraser une sous vos roues de 4x4 baroudeur.

Et les chèvres mangent de tout. Des feuilles d'accacia, avec les épines qui laissent des estafilades affreuses sur nos jambes...elles attrappent ça avec leur langue râpeuse, et sont prêtes à escalader votre voiture si vous avez eu la mauvaise idée de vouloir la garer à l'ombre... (ça sent le vécu, non ???)

Elles mangent des sacs poubelles comme on mâcherait un holliwood menthe extra-forte.
Et elles escaladent des montagnes rocheuse sans aucune appréhension. Lorsque tout le monde fuit la chaleur, elles sont là. Partout, tout le temps.


Et parfois, leur destin est de finir dans nos assiettes. Au rayon viande, si vous lisez "Mutton" sachez que vous mangerez de la chèvre. C'est comme ça. Jamais compris pourquoi. Si quelqu'un a une idée, j'attends vos commentaires, ça me changera des liens vers des sites incitables, ou des commentaires bêtes et méchants des gens qui ne comprennent pas le ton humoristique et espiègle de ce blog. (madame, monsieur, si vous vous reconnaissez, je vous prie de prendre le temps de lire à nouveau le sujet sur les maisons omanaises. Il y a fort à parier que vous n'avez pas saisi la nuance entre "je me moque pour être méchante" et "je taquine, en observant le choc des cultures, à travers nos intérieurs" J'ai pourtant bien insisté sur le fait que nous avions été reçus comme des rois, et j'en suis infiniment reconnaissante à ces familles. Quant aux critiques sur ma religion, je ne vois pas le rapport, ni en quoi ça vous regarde...)





Bon app' !

jeudi 15 avril 2010

mardi 6 avril 2010

Poissons d'avril, de mai, de juin...


Les vrais amateurs de plongée sous-marine ne survolent pas la moitié du monde pour venir voir les fonds marins omanais. En revanche, s'ils sont en vacances par là, il leur arrive de piquer un plongeon, et peuvent alors faire de belles rencontres.


Il nous a fallu pas mal de temps avant d'oser nous baigner dans les eaux souvent turquoises du littoral omanais. Avec les enfants, la tâche s'avérait parfois légèrement complexe. Surtout quand le petit dernier a commencé à vouloir se balader seul, vers 6 mois. 
Mais à tour de rôle, nous avons bravé notre terreur de croiser deux ou trois monstres marins, et nous avons découvert ce monde fascinant et insoupçonnable.


Mais auparavant, notre curiosité avait été aiguisée par les nombreuses espèces de poissons étalées à même le sol dans les divers souks de poisson.
Le premier que nous ayons visité subi nous a laissé une grande empreinte olfactive. Sour, corne de la péninsule Arabique, fin septembre, 11 heures du matin, soleil au zénith, 40°C à l'ombre, poissons pêchés la nuit (au mieux), têtes et nageoires, viscères et branchies poussées dans un coin, chats errants salivant à quelques mètres...en cherchant dans nos souvenirs, l'odeur insoutenable revient en force...
Nos petits poissonniers parisiens posent leurs proies écaillées sur des lits de glace, alors que là, au mieux, c'est sur une natte à 2 rials, en plastique tressé. On apprécie alors la petite brise qui vient de la mer et qui aère un peu tout ça. Elle manque cruellement dans les souks de poissons des villages de l'intérieur. 
(la pêche est embarquée dès le retour du bateau, dans des containers isothermes à l'arrière de pick-up: photo en bas à gauche du montage de Gwendoline de Dubaï)


Les hommes vendent, en négociant, d'autres s'occupent de préparer le poisson, à grand renfort de barres de fer qui tapent sur le couteau sale et pas aiguisé. Parfois un peu d'eau par un tuyau bien vieux, bien sale...on comprend que le poisson soit toujours bien cuit !


Donc l'épreuve est pour le nez et pour les pieds qui pataugent dans un peu d'eau glauque : évitez les tongs qui claquent en aspergeant tout autour, et les pantalons trop longs. 


Les yeux, eux, vivent un festival:


Des couleurs et des imprimés:


Des dents acérées des requins menaçants, des raies, des poulpes, ou espadons:


(notez le carrelage bien propre...)


Pour aller voir ce qui se passe sous l'eau, un peu de route pour sortir de Mascate, on repère un petit port de pêche tranquille, ou on va dans les endroits touristiques (à peine sortis du 4x4 ou du car de tourisme, les enfants vous proposent le prix de la balade en bateau à moteur). C'est sûr, pour l'option du port désert, mieux vaut parler 3 mots d'arabe. Surtout quand vous demandez à votre "taxi" de vous déposer, et de venir vous chercher dans 30 minutes précises, parce que le soir même, vous êtes invités à un dîner chez des amis, et que vous avez encore une bonne heure de route pour rentrer... 


Puis on s'équipe. Masque-tuba suffiront, des chaussures de plongée si on veut poser le pied au sol...les oursins sont énoooooooooooormes, et atteignent parfois 15cm. Ca traverse la chaussure (hein, Noé ?)
En avant !
Tous les poissons vus au souk sont susceptibles d'être là, évoluant dans un récif de corail. C'est magnifique, les couleurs sont somptueuses. Murènes, raies et serpents de mer savent se faire très discrets. 
Et si vous êtes très patients, opiniâtres, et un peu chanceux, vous pourrez même danser avec les tortues... I did it ! Avec Séverine, qui vous raconte ça mieux que moi !!!
Remuer tous ces souvenirs me donne une faim de loup, vite, un tour chez mon surgeliste parisien, un peu de poisson en carré...ahhhhhhhhh !
A la prochaine !





jeudi 4 février 2010

Voisin-voisine



Les plans détaillés sont rares, mais commencent à arriver à Mascate. 
Celui que j'ai trouvé le plus détaillé, le plus précis, le plus à jour:

En arrivant, j'ai dû me débrouiller avec un plan général de la ville, qui s'étend sur 40 kilomètres de long... Je me suis bien perdue, j'ai même appelé une maman de l'école croisée la veille, parce que je ne savais plus du tout où aller pour récupérer mes enfants...
Inutile de compter sur des passants pour me renseigner...il n'y a pas de piétons, peu de trottoirs, tout le monde a sa voiture, prend le taxi, ou un taxi collectif pour les plus pauvres. 
Le mieux, lorsqu'on invite les gens chez soi, c'est de leur donner un petit plan fait main, avec un bon point de repère connu, et les rues alentour, avec leur numéro à 4 chiffres. Parce que même les GPS ont du mal à suivre les travaux, nouvelles routes, chantiers pharaoniques qui avancent à toute vitesse (grâce aux populations du sous-continent Indien, qui bossent jour ou nuit, sans râler, pour un salaire de misère)

Pour venir chez nous, c'était presque très simple. Nous habitions à proximité de la mosquée du Père du Sultan, appelée aussi mosquée turque...


Aussi belle de jour que de nuit, j'aurais aimé la visiter. Hélas, seule la mosquée du Sultan est ouverte aux non musulmans.

Souvenirs !

mercredi 20 janvier 2010

plouf !



Il commence à être loin, le temps des baignades quotidiennes à la piscine de l'hôtel de luxe dans lequel nous avions pris un abonnement annuel (espèce d'expat !) ou dans les eaux claires de l'océan Indien...
Nous sommes rentrés de Mascate il y a maintenant une éternité (6 mois !), et cette année, nous subissons en France un véritable hiver. Il fait froid, il a neigé, plusieurs fois, le verglas a recouvert les trottoirs, et la bise du nord souffle sans cesse. Le soleil se fait rare...
Autant dire que nous regardons nos photos de l'année passée avec un brin de nostalgie !!!

Près du cap Al Sawadi:


Les montagnes de Bandar Al Khairan (proches de Mascate):



Le wadi Abbyan, à 1h30 de route de Mascate, mon chouchou !



La petite crique derrière le complexe de PDO Beach (mascate, quartier Qurum)


Les eaux vertes et transparentes du Wadi Bani Khaled, lieu fort touristique, mais sublime !


Le troublant sinkhole, ou "Baït al afreet" ("trou du diable"), avec son eau turquoise, et salée:


La petite plage sympathique, version carte postale du Turtle Beach Resort, à quelques kilomètres de Ral has haad, la plage de ponte des tortues


Rarement, nous avons aperçu des omanais prenant le frais, comme cette famille profitant des 30° de l'eau, alors que dehors, le thermomètre  affichait au moins 40°... à l'ombre !




Elégance de l'abaya de natation !