
Donc visant habilement entre deux averses, nous avons décidé hier d'embarquer notre marmaille pour une sortie à la journée. Nous sommes partis un peu tard, c'est dommage, nous aurions aimé en profiter un peu plus, une fois sur place.
Car pour y aller, la route est un peu longue.
Départ Mascate, direction Barka, puis on pique vers Rustaq via Nakhl, qu'on dépasse. On laisse le Wadi Mistal, puis le wadi Abyad (vieilles connaissances) et avant le Wadi Bani Awf (encore un qu'on connaît !) on s'engage sur la piste.(Off Road, p.172 à 175)
Départ Mascate, direction Barka, puis on pique vers Rustaq via Nakhl, qu'on dépasse. On laisse le Wadi Mistal, puis le wadi Abyad (vieilles connaissances) et avant le Wadi Bani Awf (encore un qu'on connaît !) on s'engage sur la piste.(Off Road, p.172 à 175)
La première branche du wadi, (OFF ROAD 172-173) qui part vers la droite vers AS SUWAYH et AL HIJAYR est peu intéressante. Un canyon, dont les gorges peuvent se remonter un peu, en marchant sur le falladj aérien (nous renonçons immédiatement, d'autant qu'une couche importante de boue encore humide a recouvert le sol).




Ciel laiteux = photos fades...






Si le début de la piste est chaotique et très barbant, long et sans charme, le cadeau final vaut néanmoins le voyage...
Des cailloux, des trous, malgré le récent passage d'une pelleteuse, la pluie a fait son sale boulot. Le petit dernier adore ça, l'aîné se cogne à sa vitre, l'avant-dernière hurle de peur, et le cadet ? Rien, il ne dit rien, il est plongé dans un dessin de tortue qui pond (il a eu un lavage de cerveau, en classe, avec expédition punitive pour aller voir la ponte de nuit, depuis, il ne pense plus qu'à ça !!!)
Après avoir traversé quelques villages, souvent construits autour d'une palmeraie, ce bout du wadi recelle un trésor inattendu:

une palmeraie verdoyante, ordonnée, luxuriante, qui longe le canyon du fond du wadi que la route surplombe. De vieux villages contemplent ce spectacle tranquille. La route serpente entre les maisons, les chèvres se promènent, nonchalantes, tandis que les enfants courrent par groupes. Des bébés se tiennent à l'orée des maisons, certains s'aventurent sur la piste, seuls, indépendants.





















Le soleil se couche sur la route du retour, après avoir quitté la piste, mais nous avons notre dénicheur de raccourcis: nous quittons la route confortable et éclairée pour emprunter une route, un sentier buissonnier, parfois recouvert de larges et hautes plaques de boue sèche...quelques dizaines de kilomètres plus tard, nous voilà enfin revenus à la civilisation...miam !
4 commentaires:
UN PAPAYER!!!
Pour la carte postale, on est prêts à attendre une quinzaine de jours!
Bises
OK, bravo L et S. Vous aurez votre carte-postale en 3D, avec vomi du filleul, et vociféeations des autres...On vous attend !!!
Ah zut j'ai 5 jours de retard, sinon je l'aurais eu cette carte postale (il y en a plein au cameroun des Papayes) ...
Merci Anne-Persil pour ces superbes photos, il faut que je sois plus assidue dorénavant.
Et bons anniversaires
Pauline
Je l'aurais EUE ... honte à moi
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