jeudi 19 février 2009

Pique-Nique au Wadi Abyad


Un jeudi de janvier...avec des amis qu'on connaît peu, mais dont on se sent proche...
A une heure de route de Mascate, se trouve un endroit enchanteur, loin de l'agitation de la ville, à quelques kilomètres de la route. Pour s'y rendre, il faut emprunter une piste qui passe entre deux palmeraies aux arbres géants, où les oiseaux turquoises virevoltent. Puis on quitte la piste qui aboutit dans un village, pour rouler dans le lit du wadi, sur des galets polis par le passage brutal des pluies rares mais conséquentes.
Lorsqu'on passe dans les flaques, l'eau saute de joie, et monte jusqu'aux doigts des enfants, autorisés à ouvrir les fenêtres pour l'occasion.
Après quelques minutes, nous sommes secoués comme des pruniers, et nous apercevons notre futur lieu de repas.
Nous sortons des voitures, et commençons à installer nos nattes sur une étendue d'herbe paradisiaque: nous sommes au bord d'un cours d'eau tranquille, les garçons jouent à construire des barrages, les fillettes de 3 ans s'apprivoisent, les mamans papottent, les papas aussi, cette vie est belle !
Vient le moment où notre curiosité nous pousse à aller voir un peu plus loin ces piscines naturelles dont nous parle notre livre. Nous partons donc, à 4 adultes et 7 enfants dont le plus âgé a 7 ans et demi. Notre équipe joyeuse traverse le cours d'eau à gué, le retraverse 50 mètres plus loin, escalade les petits rochers, court vers l'eau...
Une petite pause goûter, et il est déjà temps de se quitter.

A quand le prochain wadi ?
Quelques semaines plus tard, nous repassons dans ce lieu magique. L'eau a presque disparu, malgré la pluie d'orage. L'herbe a séché, mais le spectacle reste surprenant, quoique différent.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me languissais d'un petit tour au pays du Sultan, merci pour ces images merveilleuses ! Et on en profite sans la chaleur ... Bravo pour le suspense du récit, je me demandais quel monstre allait surgir de l'eau. Dommage pour la fondue omanaise indigeste, ici nous avons enfin savouré celle dont nous avons rêvé l'hiver dernier à votre place ! Amitiés de nous cinq.