Il m'aura fallu bien longtemps avant de pondre ce message...
Parce que je voulais des clichés représentatifs, et qu'ici, les gens acceptent difficilement de se laisser photographier. Et aussi parce que j'avais perdu une bonne partie de mes données, et que je viens juste de les récupérer, après trépanation de mon ex-portable.
Aujourd'hui, parlons de la mode masculine, il sera bien temps de se plonger dans les styles féminins...
Quotidiennement, l'Omanais porte une grande robe, la dishdashah, souvent blanche, mais dont la couleur varie en fonction des goûts de chacun : c'est là qu'on découvre l'infinie variété de blancs (verdâtre, vanillé, ocre, bleuté, sable, violine...)
Ici au souk des animaux de Nizwa:
A Barka, lors de combats de taureaux (un vendredi sur 2, à la sortie ouest de Barka, dans les arènes, à 16 heures, jusqu'à la prière du coucher du soleil). Pour de plus amples détails, et de sublimes photos, PEL vous en parle
Ils portent en dessous un pagne en coton, souvent blanc, bordé d'un galon coloré suivi de franges blanches, parfois le pagne est un tissu écossais dans les tons de bleu. On le découvre lorsqu'ils s'assoient sur un endroit sale, voire infect (au souk de poissons, par exemple !): didach' en l'air, fesses à terre. Pourquoi relever le bas de la robe ? Parce que la dischdacha doit être propre, et bien repassée. Là, à droite, le jeune omanais vient de faire sa lessive dans un fallaj (canal d'irrigation). On est loin des villes où on confie son vêtement à un "laundry" qui rend la dishdash propre et repassée, pour quelques baisas (les centimes d'ici). (Pas de commentaires désagréables sur le portage de bébé à la baba-cool, merci ;-))))
La tête est couverte. Toujours.(enfin, presque...les jeunes...à la campagne...on va en reparler !)
Les jeunes qui mettent des coups de pied dans la fourmillière des conventions sociales adoptent une sorte de chemise longue écossaise, les jours de repos, mais les plus rebelles s'affublent de vêtements de style US, ou banlieue chaude...même pas peur ! Le choc des générations (posture et style...) Notez la cane du vieux Baba. Bye bye !
Le turban est réservé aux jours de fêtes, aux personnages importants, et aux gars qui conduisent les 4x4 des tours-operators, ça fait plus "terroir", ça plaît au touriste. Ici, porté par le Sultan, avec le manteau d'apparât, et le khandjar (couteau recourbé omanais) c'est la grande classe. (mosaïque à l'entrée du CCC)
La couma est l'alternative au turban, le béret du quotidien, qui cache la mèche de cheveux devant, coupée bien à l'horizontale (on a testé pour nos garçons, les coiffeurs ne savent faire que ça...). Les femmes qui ont le courage brodent elles-même les coumas de leurs enfants. Les autres font faire chez le tailleur, ou achètent tout fait au souk, comme les touristes. (que nous sommes, ouiiiiiiiiii !) Alors ? Qui va l'emporter ? Turban ? Couma ?L'accessoire indispensable qui complète la tenue: le téléphone. Aux pieds, des tatanes de cuir. Le must: en peau d'autruche, coloris blanc nacré.
Les jeunes qui mettent des coups de pied dans la fourmillière des conventions sociales adoptent une sorte de chemise longue écossaise, les jours de repos, mais les plus rebelles s'affublent de vêtements de style US, ou banlieue chaude...même pas peur ! Le choc des générations (posture et style...) Notez la cane du vieux Baba. Bye bye !
1 commentaire:
Plus blanc que blanc....z'ont pas tous la même lessive effectivement! Et ainsi donc les tatanes en peau d'autruche blanc nacré sont un must...Ben ça donne envie d'être une fashion victime tout ça!...
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