A la descente de l’avion, nous nous liquéfions sur place. La chaleur est envahissante, moite, nous sommes poisseux. Vite, quittons cette navette bondée, et entrons dans l’aéroport. Moquette épaisse, climatisation, panneaux de bienvenue, nous sommes accueillis par un Français qui nous dirige rapidement vers le bureau des formalités. Nous attendons un petit moment, puis nous passons la porte, ça y est nous sommes en Oman…
Récupération des bagages. Quelqu’un a déjà tout descendu du tapis roulant. On compte. On cherche des yeux, on attend…Il manque le maxi-cosy, et un sac de maillots de bain. Bureau des pleurs. Le gars est aimable comme une porte de prison, les enfants courent partout, je cherche des livres pour eux, youpi, il me reste des « inédits » achetés il y a quelques jours.
Direction la sortie, on reviendra demain soir pour récupérer les deux bagages, restés à Amsterdam, ce dont il faut, semble-t’il se réjouir… (ils ne sont pas partis à l’autre bout du monde, ils sont juste restés sur le continent européen ! )
Les portes vitrées s’ouvrent, et là, le long des barrières, une ligne d’hommes vêtus de la Dishdacha, sorte d’aube blanche portée quotidiennement par les Omanais. Ils sont coiffés d’un petit chapeau brodé ou tissé, dont j’ignore encore le nom. J’ai un an pour me renseigner.
Deux autres français nous attendent. Nous nous répartissons donc dans les 3 voitures et filons vers notre maison.
Elle est IMMENSE. Nous étions bien logés à Paris, avec un double séjour et 3 chambres. Ici, on gagne une chambre, et on triple notre surface habitable. On gagne aussi un coquet jardin, mais pour le moment, on n’y tient pas plus de 5 minutes.
Mais maintenant, il faut dormir. Les enfants font des glissades sur le sol en marbre, c’est très amusant, mais toutes les bonnes choses ont une fin, nous profitons d’une bosse pour les orienter vers leur « lits ». Des Français nous ont prêté des matelas, des draps, et des lits de camp, ainsi qu’un berceau.
samedi 18 octobre 2008
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